Histoire de la photo
Le premier « épisode » de ce tour de la photographie de paysage américaine au 20ième siècle (Photophiles n°81) s’était achevé avec la génération qui fit la jonction entre la période entre les deux guerres mondiales et l’après deuxième guerre mondiale. Ce chapitre va nous amener à 1975 et l’exposition phare New Topographics (Robert Adams, Lewis Baltz, Hilla et Bernd Becher, Joe Deal, Frank Golkhe, Nicholas Nixon, John Schott, Stephen Shore, Henry Wessel Jr.)...
La photographie, une invention technologique du XIXe siècle, a accompagné la découverte et la création des États Unis d’Amérique « continentaux ». Des photographes furent intégrés aux missions de reconnaissance géologiques et cartographiques dès la fin de la Guerre de Sécession (1865) et en ramenèrent les images qui informaient le gouvernement américain de l’apparence du territoire qu’il avait à gérer. Ainsi, très tôt, un peu à l’image de la Mission Héliographique de 1851 en France, mais avec des applications beaucoup plus poussées, les images photographiques sont profondément liées aux décisions politiques du moment. Rapidement, l’expansion, voire le projet capitaliste et impérialiste, de l’économie américaine, ses intérêts privés et colonisateurs aux dépends des populations autochtones, se servit des photographies de l’ouest et du sud-ouest, régions alors désignées comme « Nouveaux Territoires » car alors non intégrés en tant qu’états à part entière, pour provoquer une migration de la vague d’immigration en provenance d’Europe vers ces destinations...
On ne peut évoquer l'instant décisif sans penser immédiatement à Henri Cartier-Bresson dit « HCB ». Pour avoir eu le bonheur de la visiter il y a quelques jours, je ne peux que vous encourager à admirer l'exposition « A vue d'œil » qui lui est consacrée. Çà se passe à la Maison Européenne de la Photographie à Paris et c'est jusqu'au 30 août 2009...
Elisabeth « Lee » Miller. Dans le cadre du mois de la photo, une exposition était consacrée à Lee Miller au « Jeu de Paume » à Paris. Nombre d'entre nous n'ont sans doute pas pu aller voir cette exposition qui s'est achevée le 4 janvier dernier. Qui était Lee Miller ? Née alors que le vingtième siècle n'avait que 7 printemps à son compteur, décédée en 1977. Et entre ces deux dates ? Une vie ? Non, 10 vies, cent vies... Mannequin, portraitiste, photo-journaliste... Lee Miller fait rêver : une enfance sordide (violée par un proche ? Photographiée nue par son père), une beauté hitchcockienne, une égérie pour les artistes, icône, photographe puis un plongeon dans l'horreur de la seconde guerre mondiale.
D’Alfred Stieglitz à Paul Strand, à l’encontre du pictorialisme. Stieglitz va désormais s’adonner à une photographie "pure" (straight photography) qui propose de revenir à la netteté de la mise au point photographique et de s’en tenir aux seuls paramètres du cadrage et du champ visuel de l’appareil. On va ainsi à l’encontre du pictorialisme et de tout type de manipulation postérieure à la prise de vue. En effet, cette œuvre que l’on peut qualifier « d’instantanée » consacre l’esthétique de l’organisation, l’équilibre des éléments, le dosage des noirs et des blancs. Ce qui parait confus est en fait un désordre géré.
A la lecture de l’actualité, on se rend bien compte que le traitement que pourraient faire les journalistes de la guerre est dérangeant. Les autorités militaires, qu’elles soient en Irak, en Afghanistan ou ailleurs, musèlent autant qu’elles le peuvent les photographes professionnels et journalistes de télévision...
Il y a des mythes pour tout homme. Pour le photographe amateur ou professionnel, entrer dans le cercle fermé des photographes de National Geographic, en constitue finalement un bien compréhensible : quel reportage offre-t-il une meilleure référence, une meilleure carte de visite qu'une publication dans le prestigieux magazine ? Je ne vous cache pas que dans un tiroir bien inaccessible de mes rêves, se glisse l'espoir de pouvoir un jour y publier un article. Fantasme ? Mythomanie ? Fantaisie illusoire ? Délire ?
L'histoire de la photographie… A mesure que je la découvre et vous la fais partager, s'ouvre un champ immense, presque infini, duquel j'essaie avec maladresse d'extirper quelques lignes directrices. Où aller, où commencer, qu'évoquer, qu'oublier. Et comment ne pas répéter ce que des personnes plus spécialisées et informées ont déjà écrit ? C'est ainsi que j'ai décidé de sortir d'une forme d'académisme pour fureter dans des directions qui m'interpellent plus du fait de mes expériences et de mes aspirations. Puisque j'ai la chance de demeurer au Mexique, pourquoi donc ne pas lui consacrer un peu de temps ?
L'histoire de la photographie n'intéressait guère les Français jusqu'à ce qu'une équipe de spécialistes dirigée par Michel Frizot se charge de composer une "nouvelle histoire de la photographie" de 800 pages publiée après 5 années de recherche en 1994. Jusqu'alors c´était presque une exclusivité Américaine.
La F.S.A (Farm Security Administration) En 1935 est créé, dans le cadre du programme New Deal du Président Roosevelt, le Ressettlement Administration qui prendra deux ans plus tard le nom de Farm Security Administration. La section photographique (Historical Section) de cet organisme eut pour tâche de réaliser un bilan objectif des conditions de vie et de travail dans les campagnes américaines durant la Grande Dépression : il fallait informer l'Amérique de ce qui s'y passait et soutenir l'action gouvernementale.
C'est d'abord le mouvement Dada de 1916 à 1922 qui se bat contre l'art traditionnel , puis le surréalisme fondé par André Breton en 1924, qui s'attache à mettre à jour le dérèglement systématique des formes habituelles de la perception , les forces de notre inconscient découvertes par la pensée freudienne.
Un art symboliste est-il définissable ? Cela n'est pas absolument certain ; peut-être même l'introduction dans l'histoire de l'art de cette nouvelle catégorie n'était-elle pas vraiment souhaitable, en ce sens qu'il ne saurait s'agir d'un mouvement précisément délimité, comme l'impressionnisme, mais d'un " courant " aux contours imprécis, comme le baroque, ou, pour la période contemporaine, l'expressionnisme.
Le photographe anglais Peter Henry Emerson en 1889 publie un ouvrage : Naturalistic photography for students of the arts, dans lequel il démontre sur le modèle de la vision humaine, que loin d’un rendu uniformément précis le photographe doit, grâce à la technique de " mise au point sélective ", s’attacher à un sujet principal, le reste de l’image étant légèrement flou
Les débuts de la photographie ont suscité de nombreuses controverses. Qui, de Nicéphore Niepce, ou de Louis Daguerre a inventé la photographie? Si Niepce est l'auteur de la toute première photographie, une nature morte, Daguerre a sans aucun doute contribué à rendre le procédé photographique facilement utilisable.
Les débuts de la photographie ont suscité de nombreuses controverses. Qui, de Nicéphore Niepce, ou de Louis Daguerre a inventé la photographie? Si Niepce est l'auteur de la toute première photographie, une nature morte, Daguerre a sans aucun doute contribué à rendre le procédé photographique facilement utilisable.